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25 Jul

Naître avant de n’être qu’au féminin

Publié par francois delcourt  - Catégories :  #recherche et développement, #Le toucher

Gustave Courbet (1819-1877). L'origine du monde. 1866. Huile sur toile. H. 46 ; L. 55 cm. RMN-Grand Palais (Musée d'Orsay).

Gustave Courbet (1819-1877). L'origine du monde. 1866. Huile sur toile. H. 46 ; L. 55 cm. RMN-Grand Palais (Musée d'Orsay).

Toison foisonnante et obscur(e) objet du désir que fut la représentation de l’origine du monde de Gustave Courbet qui le mit sur la (f)pente glissante, avec la raie susnommée, sur la renommée du scandale. Agitateur par nature, plus lubrique que Kubrick, une autre toile (le retour de la conférence) illustrant des ecclésiastiques éméchés fit outrage à la morale religieuse et lui valut l’interdiction d’entrée au salon des refusés.

Cette célébration du corps féminin, libertine, flamboyante, intrigante et fascinante, propriété du diplomate turco-égyptien Khalil-Bey (1831-1879) puis de la collection privée de Jacques Lacan reste peu vue. La virtuosité anatomique sans artifices et le raffiné des couleurs ambrées issus des traditions charnelles et lyriques des peintures vénitiennes font que cette œuvre échappe à la pornographie sans pour autant poser la question du regard.

 

Clitoris : objet de l’excision mentale et omerta vaginale.

Dans l’antiquité, le sexe, source de plaisirs naturels est sans limites. Le viol de femmes ou d’hommes de castes inférieures est légion. D’ailleurs les légionnaires s’en donnait à cœur joie lors de leurs invasions, le viol a toujours été une arme de manipulation massive des peuples envahit ou opprimés, même encore aujourd’hui, hélas.

La sexualité est à cette époque androcentrée, associée à la virilité, dominatrice, ou l’homme est le seul actif et la femme passive. Autant dire que la fidélité n’était pas de mise, ce qui ne veut pas dire que l’infidélité est uniquement masculine ; la femme se devait d’éviter de tomber enceinte.

 

Hippocrate, célèbre pour sa théorie des humeurs, dont celles-ci ne devaient pas trop stagner dans le corps, ni être trop expulsées préconisait que le sperme soit expulsé de temps en temps afin de ne pas créer de désordres organiques. Avec Galien, ils pensaient que la procréation était issue du mélange des fluides, des deux semences féminines et masculines. La semence féminine, apparaissant au cours du coït jouissif, le plaisir féminin était donc vivement recommandé pour enfanter. Cette conception de la conception perdurera jusqu’au XIXe siècle, même l’église y participera activement. (Guillebaud 1998)

Cette même semence féminine, correctement évacuée, préservait de l’hystérie. L’orgasme, le spasme vif et réflexe, non décrit comme tel de nos jours, était considéré par Hippocrate comme une petite « épilepsie ».

Le moyen âge

Au cours du moyen âge, l’obscurantisme et la pudibonderie n’étaient pas de mise au royaume des francs. Ce n’est qu’à la suite des invasions germaniques que la nudité fut cachée, en premier lieux sur les statues des églises.

La sexualité se réglemente au même titre que les sociétés évoluent et se structurent.

La sexualité féminine au moyen âge est inexistante, contrairement à l’antiquité, et ne bénéficie d’aucun droit. La femme, véritable « matrice », préserve la filiation et est, à ce titre, asservie à l’homme. Répudiée, violée, assassinée au début du moyen âge, son statut s’est amélioré grâce au culte de la vierge, mère de Jésus, l’église catholique protégeât la femme avec le sacrement du mariage lors du concile de Latran en 1250 ; plus de répudiation ni de divorce. De plus l’amour courtois, d’origine arabe, les traditions celtes, illustrées par le conte Tristan et Yseult, développe l’idée de l’amour passion.

 

La renaissance

A la renaissance (1453-1610), les moeurs se libèrent, chez les bourgeois et les nobles seulement, favorisant les frivolités, l’érotisme, y compris avec les enfants…

Peu regardante sur la sexualité car volontairement nataliste, l’église catholique, en conflit avec le protestantisme plutôt restrictif, imposa une réforme restrictive et créa le péché originel lors du Concile de Trente (1545-1563).

Les protestants, voyant les dérives lubriques de certains prêtres y compris avec les enfants (hélas toujours d’actualité) furent hostiles au célibat des religieux.

 

En 1559 l’anatomiste Mateo Renaldo Colombo découvre le clitoris et dit de lui : « Le clitoris est le siège par excellence du plaisir de la femme. » C’est probablement le premier écrit judicieux à ce sujet. En 1615 Giulius Cesare Casseri publie tabulae anatomic omnes novae nec ante hac visae et présente un écorché d’une jeune vierge

"Semi-écorché d'une jeune fille", par l'anatomiste Giulio Cesare Casseri, 1615

"Semi-écorché d'une jeune fille", par l'anatomiste Giulio Cesare Casseri, 1615

Giulio Cesare Casseri (1552-1616) anatomiste italien.

Casserius était l'un des premiers médecins à développer une compréhension approfondie de l'anatomie. Malheureusement, alors que Casserius a préparé plusieurs écrits en identifiant des structures nouvelles, il n'a pas vécu pour voir sa collection de maître publiée alors qu'il est mort subitement au sommet de sa carrière en 1616. Il fut plagié par l'anatomiste et chirurgien anglais John Browne (1642-1702).

 

Le grand siècle du XVIIe avant les lumières.

Parfois surreprésenté et illustré exagérément, le clitoris est connu comme étant le temple du plaisir féminin. Mais la notion des deux semences commence à battre de l’aile. En 1651 le médecin anglais William Harvey (découvreur de la circulation sanguine) remarque que beaucoup d’animaux se reproduisent et donnent un œuf (ovipares) et se demande si ce ne serait pas identique chez l’homme. Régnier De Graaf, en 1672, un contemporain ovariste (Velpeau 1835), découvre l’ovule quelques années plus tard et décrit le clitoris avec ses piliers et ses attaches ischiatiques, le corps, le gland.

 

Dionis, chirurgien du roi Louis XIV préconisait l’excision chez les femmes lascives. (Erlich 2000)

Il décrit en 1690 le clitoris comme « la verge de la femme » qui, rondement frictionné, « procure du plaisir qui supplée au défaut des hommes ; c’est ce qui la fait appeler le mépris des hommes ». Il décrit aussi la première innervation de celui-ci et de l’utérus par le nerf vague, redécouverte en 2004. (Whipple 2004).

 

L’arrivée du microscope va permettre la découverte des spermatozoïdes en 1677 par Antoni Van Leeuwenhoek (il est l’inventeur du microscope en 1671), nommés animacules spermatiques : « Animalcules très nombreux présents dans la semence humaine comme animale » ; leur mort signe la stérilité. Avec cette découverte, la pensée nataliste fut tellement importante à cette époque qu’elle favorisa l’intense répression de la masturbation et du coït interrompu  (véritable gestuelle onanique de la bible) ; que de semences perdues, que de spermatozoïdes tués…pour rien.

La collusion volontaire entre onanisme et masturbation des religieux protestants donne une justification biblique à cette tolérance devenant un interdit. Viol des nobles sur les basses castes toléré (voir les écrits du marquis de Sade), abus (homo)sexuel des religieux peu réprimandé mais masturbation vilipendée.

N’oublions pas que la masturbation réciproque au sein du couple était (et est toujours) un excellent moyen de contraception.

La seule pénétration productive a été un excellent outil nataliste, pour les états, source de renouvellement des troupes, pour les religieux, source de fidèles, pour l’industrialisation bourgeoise naissante, de la main d’œuvre. Justification religieuse, militaire et médicale suffisent à interdire masturbation et prôner la seule pénétration.

 

Les lumières

Un siècle plus tard, en 1760 Samuel-Auguste Tissot, médecin et ami de Jean-Jacques Rousseau publia « l’onanisme, essai sur les maladies produites par la masturbation. » qui décrivit toutes sortes de maladies (quasi) mortelles liées à la masturbation ; il nous en reste aujourd’hui des croyances comme l’adage tenace : « ça rend sourd ».

La théorie hippocratique des humeurs encore tenace, la stimulation clitoridienne était prescrite à des fins d’enfantement. La description de celui-ci est très précise dans la première édition de l’encyclopédie française de Diderot et D’Alembert entre 1751 et 1780. « Les corps spongieux du clitoris naissent distincts de la partie inférieure de l’os pubis ; et approchant par degrés l’un de l’autre, forment en s’unissant le corps du clitoris. Avant leur union on les appelle cuisses du clitoris, crura clitoridis, et ils sont deux fois aussi longs que le clitoris lui-même. »

Son usage excessif et sa taille parfois trop grande porte le nom de clitorisme, « maladie » pour laquelle, l’excision médicale fut indiquée. Le « mépris des hommes », haut risque social de renversement de pouvoir, de la menace féminine, l’objet menaçant paraissant trop ressemblant au pénis tout puissant se devait d’être décapité.

Jean Jacques Lequeu (1757-1826)

Jean Jacques Lequeu (1757-1826)

Jean Jacques Lequeu (1757-1826) dessinateur et architecte de l’Académie royale des Sciences, Belles-Lettres, et Beaux-Arts de Rouen, contemporain de Sade, fit des études anatomiques sur les organes génitaux. Plutôt fantasque, il inspira le surréalisme et plus tard le néodadaïste précurseur du pop-art Marcel Duchamp.

 

Le XIXe siècle

Malgré le fort obscurantisme clitoridien, source du plaisir solitaire féminin, l’église protège les pratiques stimulantes de celui-ci au sein du couple afin que la femme, ainsi assouvie, ne soit pas pècheresse en pensées.

En 1848, le Dr Kobelt, anatomiste allemand publie : « De l’appareil du sens génital des deux sexes. » il est le premier à décrire les bulbes vestibulaires avec la même origine d’irrigation et nerveuse que le clitoris.

Dr Kobelt. Bulbes vestibulaires. 1848.

Dr Kobelt. Bulbes vestibulaires. 1848.

De plus il leur trouve une fonction dans la sensibilité, lors de la pénétration, congestionnés, ils sont comprimés et envoient du sang, tel un « cœur sexuel » dans le gland clitoridien favorisant l’éréthisme vénérien.

En 1840, Charles négrier découvre le cycle menstruel, et Félix Pouchet décrit l’ovulation, indépendante de l’orgasme féminin, ainsi l’orgasme n’intervient pas dans la fécondation, ni dans la fertilité féminine. Néanmoins, le mythe des deux semences et des humeurs fait toujours son œuvre dans les milieux médicaux, non pas en matière de natalité mais en terme de pathologies liées à ces humeurs. La rétention des humeurs provoque neurasthénie et hystérie, et il s’en suivit une médicalisation de l’orgasme, la stimulation clitoridienne sur ordonnance ! Représentant un tiers du chiffre d’affaire des médecins de l’époque ! (Maines 2009). Rien de masturbatoire et de sexuel, juste de l’expression de ses humeurs « enfouies » et de la détente….

Aller se faire manipuler le clitoris chez le médecin pour soigner son hystérie ; s’en suivirent des séances de stimulation non manuelles, en cures thermales, puis vinrent les premiers sex-toys de physiothérapie mécaniques puis électriques vendus par correspondance jusqu’aux années 60.

A la fin du XIXe siècle, L’hôpital de la salpêtrière fut un des hauts lieux de la physiothérapie, où exerçaient le neurologue Charcot et Freud au cours de ses études. (Piquard 2013)

à la fin du XIXe siècle, les religieux et les médecins savent que le clitoris n’est en rien concerné par la procréation, donc il ne sert à rien.

 

Le XXe siècle.

De nombreux mouvement féministes, naturistes apparurent jusqu’aux années 30, les suffragettes en sont un exemple. Ce qui plait nullement à Freud et publie en 1905 : « trois essais sur la théorie sexuelle. » dans lequel il décrit le clitoris comme un investissement sexuel pulsionnel infantile non organisé chez la jeune fille. De régressif à organisé, la femme doit investir le seul vagin et Freud est ainsi le premier à décrire « l’orgasme vaginal ».

« Freud est l’inventeur du terme « orgasme vaginal », avant Freud, personne n’avait mis ces deux mots côte à côte. » (Piquard 2013)

 

« Freud a fondé sa théorie sur une envie de pénis inhérente au psychisme féminin sans voir que ce pénis qu’elles réclamaient à grands cris hystériques n’était rien d’autre que celui qu’il leur avait ôté : le clitoris. » (Lemel 2010).

Grand « exciseur psychique » selon certains, Freud est-il à l’origine d’un mouvement phallocratique où le plaisir féminin est l’apanage du seul phallus masculin ?

Le clitoris disparaît pratiquement des ouvrages de médecine et est réduit au minimum dans l’enseignement médical. Le clitoris disparaît des coupes sagittales des livres comme le Rouvière et du Gray’s anatomy. Jusqu’aux années 68, date de la révolution étudiante, au cours de laquelle les revendications libertaires (y compris sexuelles) furent exacerbées, point de plaisir et encore moins de clitoris.

Ces mouvements ont été plus concrets que symbolique avec la publication de Benoîte Groult (Benoîte Groult. 1975. ), de Simone de Beauvoir et de la loi de Simone Veil sur l’avortement de 1975. On connaît les réticences, les hypocrisies et la fragilité de ces mouvements encore à ce jour.

 

Et aujourd’hui ?

2017 est une date à retenir. C’est en effet la date de la première illustration correcte du clitoris dans les manuels scolaires. La première de ces illustrations date de 1615 par l’anatomiste Giulio Cesare Casseri. La plupart des représentations de celui-ci, depuis ce jour, n’ont repris qu’un simple « bouton » au dessus de « fente » vulvaire.

 

Odile Fillod, chercheuse indépendante, signale qu’en 2017, une (seule) édition sur huit des manuels de SVT destinés aux collégiens représente correctement le clitoris. Cours androcentrés, représentations erronées, l’anatomie du masculin domine encore singulièrement le féminin.

Naître avant de n’être qu’au féminin
Naître avant de n’être qu’au féminin
http://tentation-du-regard.fr/tas-du-clito/

http://tentation-du-regard.fr/tas-du-clito/

Les bonnes représentations scolaires font les bonnes représentations corporelles. Un rapport de 2016 (Bousquet 2016) dénonce qu’une fille sur 4 de 15 ans ne sait pas qu’elle a un clitoris.

"Les jeunes, et en particulier les filles, méconnaissent leur corps, et le plaisir féminin reste tabou : 84 % des filles de 13 ans ne savent pas comment représenter leur sexe alors qu’elles sont 53 % à savoir représenter le sexe masculin".

 

« Il est par exemple constitué de 7.500 terminaisons nerveuses, contre environ 6.000 pour le pénis, avec lequel il partage de nombreux points communs. De même origine embryonnaire, c’est à la 12ème semaine de gestation que la différenciation se fait : chez une fille, le gland devient clitoris et chez le garçon apparaît le pénis. Le fonctionnement des deux organes est très similaire. Les parties visibles du clitoris, le gland et le prépuce, se situent au sommet des petites lèvres, et mesurent entre 0,7 et 1 cm de diamètre. Le gland se poursuit en faisant un coude à l’intérieur du corps, puis se séparent en 2 arches, les parties cachées : le corps caverneux et le corps spongieux. Le corps caverneux, est une fourche dont les deux branches mesurent environ 10 cm de long, qui vient entourer le vagin et  l’urètre. Le corps spongieux, les bulbes vestibulaires, entourent l’entrée du vagin. Comme le pénis, le clitoris est érectile : sous l’effet d’une stimulation, il se vascularise abondamment et gonfle. Petite différence cependant : le clitoris est uniquement destiné au plaisir et n'a aucune fonction reproductrice. » (Marine Van Der Kluft. 2017)

Naître avant de n’être qu’au féminin

1998 le Docteur Helen O’Connell, urologue australienne, fait la première vraie dissection validée du clitoris. Surtout, elle démontre la relation clitoris et urètre. Anatomie qu’elle confirme en 2000 et étudie histologiquement en 2004. (O’Connell 1998, 2000, 2004, 2005). En tant qu’urologue, son objectif n’était pas d’étudier le clitoris dans tous ces détails mais d’étudier la physio-pathologie de l’incontinence et les dysfonctions sphinctérienne. Ce n’est que par pur hasard qu’elle découvre les relations anatomiques intimes du clitoris et de la région urétrale, le tout responsable des joies de nos relations intimes.

2005, la même équipe réalise la première image précise de l'organe féminin par résonance magnétique.

2009, le docteur Pierre Foldès et Odile Buisson réalisent une échographie de l'organe durant le coït.

Pourquoi tant de secret (bien gardé) sur cet organe ?

Depuis les représentation de Cessari, peu de choses. “Le clitoris est probablement la terreur des Homo sapiens, car il faut savoir que 130 à 150 millions de femmes ont été excisées dans des conditions épouvantables." (Buisson 2010)

Naître avant de n’être qu’au féminin

L’histoire nous apprend que certaines découvertes peuvent être annihilées pour des raisons liées principalement au pouvoir et à la peur plus qu’à l’ignorance. Naître une femme aujourd’hui n’a rien de chose acquise. Des millions de femmes peu chanceuses, ont subi les affres de sociétés patriarcales, d’autres plus connues car ayant eu la chance d’être éduquées différemment ont forgé l’histoire des femmes. Simone de Beauvoir disait « On ne naît pas femme : on le devient », leçon de l’histoire, gageons que la parité ne sera dans l’avenir qu’une histoire ancienne.

Naître avant de n’être qu’au féminin

Références

 

Jean-Claude Piquard. La fabuleuse histoire du clitoris. H&O. 2013.

 

Guillebaud jean-claude. La tyrannie des plaisirs. Seuil. 1998.

 

Housman Brian. Giulio Cesare Casseri (1552-1616), the servant who became an anatomist. Clinical Anatomy 27:675–680 (2014).

 

De Graaf Régnier. De mulierum organis. 1672.

 

Velpeau Alfred. Traité complet de l’art des accouchements. 1835.

 

Maines Rachel. Technologies de l’orgasme. Payot. 2009.

 

Erlich Michel. La femme blessée, essai sur les mutilations féminines. L’harmattan. 2000.

 

Whipple B. brain reserch. 2004. Oct 22. 1024 (1-2) :77-88

 

Lemel Alix. Les 200 clitoris de Marie Bonaparte. Fayard. 2010.

 

Groult Benoîte. Ainsi soit-elle. Grasset. 1975

 

Simone de Beauvoir. Le deuxième sexe. Gallimard. 1949.

 

Odile Fillot. Manuels scolaires, genre et égalité. Colloque 2 juillet 2014. Centre Hubertine Auclert.

 

Danielle BOUSQUET. Rapport relatif à l’éducation et à la sexualité. Répondre aux attentes des jeunes, construire une société d’égalité femmes-hommes. Haut Conseil à l’Égalité entre les femmes et les hommes. Rapport n°2016-06-13-SAN-021 publié le 13 juin 2016

 

Marine Van Der Kluft. Le clitoris est enfin correctement représenté dans un manuel scolaire. Sciences et avenir. 19.05.2017.

 

O’Connell HE, Hutson JM, Plenter RJ, Anderson CR. Anatomical relationship between urethra and clitoris. J Urol 1998 June; 159(6):1892-1897

 

O’Connell HE, Plenter RJ, Hutson JM. The Suspensory Ligament of the Clitoris: connective tissue supports of the erectile tissues of the Female Urogenital Region. Clin Anat. 2000 Nov; 3(6):397-403

 

O’Connell HE, Anderson CR, Plenter RJ, Hutson JR. Histology of the human clitoris. Urodynamica. 2004; 14:127-132

 

O’Connell HE, Sanjeevan, KV, Hutson JM. Anatomy of the Clitoris. J Urol. 2005 October; 174:1189-1195

 

O’Connell HE, DeLancey JOL. Clitoral Anatomy in Nulliparous, Healthy, Premenopausal Volunteers Using Unenhanced Magnetic Resonance Imaging. J Urol. 2005 June; 173:2060-2063

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