Quel domaine pour l’ostéopathie ?
L’ostéopathie peut-elle faire partie du domaine médical ?
Conformément à la loi de 2002 relatives aux droits des malades, l’ostéopathie vient de recevoir des décrets d’application. Un rapport de l’IGAS (Michel Duraffourg, 2010) en 2010 pointe du doigt plusieurs éléments, à savoir que les décrets d’application 435 (Décret n° 2007-435, 2007) et 437 (Décret n° 2007-437, 2007) de 2007 ne définissent pas le contenu précis des concepts de la formation des ostéopathes ; qu’il existe un flou concernant les bonnes pratiques applicables du fait d’une grande hétérogénéité des formations.
La situation a changé depuis 2010 avec une volonté importante du gouvernement (notamment le ministère de l’éducation) de statuer sur les écoles d’ostéopathie en imposant des mesures concernant la formation théorique (Décret n° 2014-1505, 2014) et pratique (3360 heures, 1500 heures de cliniques avec 150 consultations validées) ainsi que des exigences précises liées à l’encadrement et aux établissements de formation (Décret n° 2014-1043, 2014).
Les professions médicales et paramédicales sont classifiées dans le code de santé publique en trois livres, le livre I concerne les professions médicales, le livre II les professions de la pharmacie, le livre III les professions paramédicales. A la seule condition d’être diplômé de l’une d’entre elles, l’ostéopathie ne fait pas partie de cette classification.
Qualifiée de médecine par l’OMS1, pour cette institution, il existe principalement dans le Monde 3 sortes de Médecine référencées :
- La médecine allopathique (utilisant les médicaments).
- La médecine homéopathique (utilisant des produits minéraux et végétaux).
- La médecine ostéopathique (utilisant des traitements uniquement manuels).
Ainsi en considérant une évolution de la formation dans un format universitaire délivrant un diplôme d’état du type Master II, voire jusqu’au doctorat ; l’ostéopathie pourrait-elle être considérée comme une médecine ?
Après tout, la profession de sage femme vient d’obtenir un Master et était déjà présente dans le livre I (titre V) du code de santé publique. De même d’après ce décret2 les professions d’infirmier anesthésiste et d’orthophoniste viennent aussi d’obtenir ce grade de Master.
« Le décret confère le grade universitaire de master au diplôme d’Etat de sage-femme, au certificat de capacité d’orthophoniste et au diplôme d’Etat d’infirmier anesthésiste. »
L’ostéopathie a-t-elle intérêt à être présente dans l’organisation du code de santé publique ? Tout comme d’autres professions de soins du corps, doit-elle être incluse dans le système de santé ? Quels efforts doit-elle fournir pour plus de légitimité ?
L’ostéopathe, tout seul dans son costume, arborant fièrement sur son réseau social des études cliniques parfois pertinentes et bien menées, tente en vain, d’obtenir une pseudo-reconnaissance et de réveiller l’expert repu, bedonnant et somnolent, avachi dans les salons luxueux et les ors de la république d’une quelconque académie médicale songeant avec délice, à ses émoluments helvètes ou panaméens sonnants et trébuchants issus de nombreuses retro-commissions foireuses d’une industrie médico-chimique florissante. L’expert, jurant les yeux dans les yeux, ahanant l’ostéo-populace à lui fournir « des preuves ! des preuves ! »; dédaignant, tel un élu, les sans dents, les gueux, eux, assis devant leur match, abreuvés de bière et de nourriture grasse, hululant des gutturalités simiesques[1] engoncés dans leurs appartements de banlieue à l’atmosphère étouffante et moite de leurs propres éructations et flatulences nauséabondes. Bon, certes, je caricature un peu…
[1] Ça c’est du Pierre Desproges
Je n’ai que peu d’espoir de reconnaissance dans une France corporatiste où les enjeux économiques liés à la rentabilité de quelques firmes surpuissantes tiennent dans leurs mains les « roubignoles » des prélats de la médecine et de la classe politique faisant semblant de régner encore en maître. Il nous faut nous orienter différemment.
Les notions nouvelles ou en état de développement sont difficilement introduites dans l’enseignement des sciences en général. Seules les théories ayant fait leurs preuves ont le droit de citer, ce qui fait que l’on enseigne parfois des théories périmées tant l’évolution des sciences est rapide. Fonctionner à enseigner des concepts anciens est dogmatique et privilégie une culture morte et statique. Je cite François Taddei3 :
« La question de la formation des scientifiques se pose par exemple dans les classes préparatoires, en effet, dans ces formations, la physique s'arrête en 1905. »
L’ostéopathie peut-elle faire partie d’un autre domaine des sciences ?
L’histoire des sciences est souvent négligée dans l’enseignement scientifique alors qu’elle fait la part belle à la littérature et à la philosophie.
Dans l’enseignement ostéopathique, l’étude de l’histoire et de la philosophie ne se limite qu’à celle des fondateurs comme pour n'envisager que son aspect utilitaire à la profession.
Ne conviendrait-il pas de s’ouvrir à d’autres références historiques ?
Pour cela « Lisons en premier lieu les anciens, puisqu’ils sont d’un crédit, d’une fécondité et d’une autorité déjà éprouvés. Ils nous serviront de norme pour lire les écrivains modernes4. »
Sciences de l’ingénieur vs sciences humaines
L’œuvre scientifique remarquable de Leonard de Vinci compilée dans près de 6000 carnets, parus 150 ans (1519) avant le discours de la méthode de Descartes, nous ouvre sur des savoirs dans tous les champs de la connaissance de l’époque ; sciences de l’ingénieur, anatomie, médecine, sciences de l’univers.
« Nous voyons la pensée à l’œuvre autant qu’en œuvre achevée » disait Paul Valery en relisant ces carnets (Valery, 1894).
Leonard de Vinci nomme disegno sa méthode de modélisation. Il n’en est pas l’inventeur mais est celui qui a mis en valeur ce concept dans l’Italie de la renaissance.
« Contexte complexe d’un renouveau culturel qui considère les arts visuels d’un point de vue scientifique5»
Ce terme désigne à l’origine « un moyen d’expression situé entre la pratique et la théorie5 »
Il peut s’exprimer comme étant le « dessin à dessein » même s’il n’existe pas de traduction française exacte. Cette notion exprime sans cesse l’action qui relie l’esprit, l’œil, et la main, sans jamais tenter de les séparer, et sans pourtant se laisser inhiber par le caractère toujours inachevé de ses entreprises et de ses résultats. Il exprime les explorations du champ des possibles.
Selon la formule de Leonard de Vinci lui-même :
« Le disegno est d’une excellence telle qu’il ne fait pas que montrer les œuvres de la nature, mais qu’il en produit un nombre infiniment plus varié et à cause de cela nous concluons que ce n’est pas seulement une science ...Il surpasse la nature parce que les formes élémentaires de la nature sont limitées, tandis que les œuvres que l’œil exige des mains de l’homme sont illimitées »
Ce mot ressemble étrangement à ce que l’on appelle aujourd’hui le design, à la différence près qu’il possède une valeur autre que la simple caractéristique esthétique.
Semblant plus proche de la modélisation que du design de notre époque, le disegno « produit » à travers la main et l’esprit de son créateur une représentation enrichie du monde réel. Au travers de ce dessin à dessein, le disegno est une figure de la représentation mentale de celui qui agit. Cette alternance entre la théorie et la pratique reste le fondement même de l’apprentissage en ostéopathie.
En 1708, le philosophe napolitain Giambattista Vico (1668-1744) dans un discours6, publié en Latin, d’introduction à l’université de Naples dans laquelle il enseignait la rhétorique s’opposait farouchement aux disciples du cartésianisme qui disqualifiaient toute connaissance ne reposant pas sur la raison et la déduction. Il s’insurge contre « la barbarie de la réflexion » de ce qu’il appelle la « science nouvelle » sans pour autant reconnaître la valeur de ce type de réflexion concernant les sciences exactes.
« Des grands mots de démonstrations, d’évidences, de vérités démontrées, les préparant (les élèves) ainsi à entrer dans un monde des hommes qui serait composé de lignes, de nombres et de signes algébriques.7 » Pour Vico, la philosophie de Descartes est une philosophie du jugement, qui se donne pour fin de discerner le vrai du faux. La « critique » ôte ses arguments au scepticisme en éliminant le douteux, le probable, le vraisemblable, et en n’admettant aucun intermédiaire entre le vrai et le faux8.
L’homme est incapable de jamais parvenir à la connaissance du monde tel qu’il est. La vérité, il ne l’atteint que dans l’univers formel des mathématiques. Dans l’univers réel des choses physiques, et à plus forte raison dans celui des êtres vivants qui sont dans le temps et le changement continuel, il doit se contenter du vraisemblable.
Hélas, n’en déplaise au système médical scientifisé, toute approche de l’humain par un autre humain fait appel au doute et au vraisemblable, cela n’a rien d’une science exacte, ainsi la distinction du vrai et du faux, cette dichotomie franche et froide s’éloigne de l’art de l’argumentation traditionnelle de la topique d’Aristote et de Cicéron. Si la critique est « l’art du discours vrai », écrit Vico, la topique est « l’art du discours abondant ».
La topique est « l’art de trouver des raisons et des arguments », mais pas pour prouver n’importe quoi. Ce qu’elle permet de trouver, c’est « la troisième idée qui unit ensemble les deux idées formant la question proposée; elle est donc un art pour trouver le moyen terme ». Cette notion rejoint l’idée de dialogique d’Edgar Morin, un « jeu de la vérité et de l’erreur », la dialogique permet d’associer deux logiques différentes, pouvant être antagonistes sans absorber leurs identités ou leur originalité. Cela permet d’élaborer un discours complet, indispensable à la décision prudente et raisonnable.
Devant le conflit hégelien de la thèse et de l’antithèse surgit la synthèse, plus élaborée que les deux autres conceptions opposées, et les comprenant à la fois.
Plus récemment, en rapport à nos prises de décision, Damasio9 nous démontre que le corps lui-même fournit un contenu fondamental aux représentations mentales. Celui-ci constitue le cadre de référence de notre représentation et de notre relation au monde. Les représentations fondamentales du corps en action forment un cadre spatial et temporel stable, sur lequel les autres représentations pourraient s’appuyer. Pour lui l’existence est antérieure à la pensée, contrairement à ce que pensait Descartes.
La « raison géométrique » de la méthode moderne, le jugement selon les règles déductives et démonstratives strictes nuit à l’ingénium, cet art de la rhétorique, de la finesse de l’esprit ou de l’esprit de finesse selon Pascal issu de l’imagination humaine. Cet ingénium caractéristique de la jeunesse, intuitive, sensible, inventive et créative s’oppose aux caractéristiques de l’homme accompli.
Vico dénonce l’enseignement qui, en initiant trop précocement les jeunes esprits à une logique abstraite et analytique, émousse la pointe (acumen) de leur ingenium, tarit leur vertu créative et forme des intelligences capables de rédiger des «arts» ou recueils de préceptes, de classifier, de gérer un savoir acquis, mais non d’inventer, de trouver10.
Tout ce qui forme ces esprits brillants à qui on a donné par privilège le titre de beaux esprits, je veux dire l’abondance, la variété, la liberté, la promptitude, la vivacité, tout cela est directement opposé aux opérations géométriques, qui sont simples, lentes, sèches, forcées et nécessaires.
Selon les quatre préceptes du discours de la méthode de Descartes (1596-1650) publié en 1637.
Au premier précepte d’évidence par clarté cartésien : « Ne recevoir jamais aucune chose pour vraie, que je ne la connusse évidemment être telle.» une idée est claire quand elle est présente et manifeste à un esprit attentif. Ce qui est clair et net dans ton esprit est surement vrai, Vico oppose le précepte de pertinence par faisabilité.
« De tout ce qui précède on peut conclure que le criterium du vrai, et la règle pour le reconnaître, c'est de l'avoir fait; Par conséquent, l'idée claire et distincte que nous avons de notre esprit n'est pas un criterium du vrai, et qu'elle n'est pas même un criterium de notre esprit; car en se connaissant, l'esprit ne se fait point, et puisqu'il ne se fait point, il ne sait pas le genre ou la manière dont il se connaît. »
Tenons pour vrai ce que nous pouvons faire : verum esse ipsum factum. Le vrai est dans le faire.
« Nous démontrons les choses géométriques, parce que nous les faisons ; si nous pouvions démontrer les choses physiques, nous les ferions. »
Jack Andraka est un américain qui a inventé un test de dépistage du cancer du pancréas, peu cher, efficace et non invasif…à seulement 15 ans ! Autant dire qu’il n’est pas un chercheur nobélisable ayant une longue carrière derrière lui.
Orville et Wilbur Wright ont bricolé en 1908 dans un petit atelier de bicyclette un planeur biplan qui réussi à voler sur 124 km en plus de 2h. C’était le premier vol contrôlé d’un aéronef et ils insufflèrent un essor considérable à l’aéronautique moderne, sans aucun diplôme. Théoriquement beaucoup d’inventions étaient présentées comme impossibles à réaliser mais c’est sans compter sans cet ingénium.
L’histoire est pleine d’exemples de jeunes inventeurs intuitifs et créatifs. En matière de soins, la créativité et l’adaptabilité sont souvent requises car chaque personne est unique.
Le plus sûr garant de l’authenticité d’une science est le talent de ceux qui la construisent.
Tous ces exemples, montrent bien que l’enseignement ou la recherche scientifique passe par une épistémologie des idées et des hommes qui les ont crées.
La proximité du contact des idées des grands hommes, la proxémie devrais-je dire, permettrait l’assouplissement des esprits, éviterait bien des hésitations et des préventions, beaucoup de prétention et favoriserait le développement des idées nouvelles. La communauté s’en trouverait bénéficiaire en terme de santé publique dans une pluralité des pratiques et des approches diverses.
Gardons-nous, fiers de nos résultats, de croire que l’on possède les clés et la maitrise du monde, de généraliser sans avoir fait œuvre de prudence.
« Donnez-moi les lois d'action entre les atomes et je vous dirai tout l'avenir du monde.» disait Laplace ; peut-on y voir une mystique, une prédiction de l’avenir de l’humanité possédant l’arme nucléaire ou plus simplement la vanité d’un esprit de toute puissance sur la compréhension du monde ?
« La prudence recherche, dans les actions humaines, le vrai tel qu’il est, même lorsqu’il provient de l’imprudence, de l’ignorance, du désir, de la nécessité, du hasard.11»
Gardons-nous d’expliquer de multiples phénomènes naturels et humains à partir d’une cause unique parfois contre le « sens commun » ou le simple bon sens et la prudence garante de l’humilité. Vico traite de l’enseignement de la jurisprudence dans les sciences humaines et du droit comme une alliance indissociable entre la théorie et la pratique.
La culture logico-rationnelle nous éloigne de ce que l’homme peut vivre, de son histoire, de sa construction et de son rapport au monde ; de ce qu’il est, de ce qu’il fait, de ce qu’il se fait homme, c’est à dire le fondement même de l’humanisme. L’homme tente de comprendre son environnement par tâtonnement parfois sans logique, en toute subjectivité, par sérendipité (hasard), en constructeur, cultivateur de lui-même, en créateur de mondes et de mots au travers des civilisations.
Médecine intégrative et humaniste
A ce jour, les dépenses de santé flambent au même rythme que l’évolution de certaines pathologies chroniques et systémiques.
Entre 1980 et 2015, le diabète mondial a été multiplié par quatre. L’épidémie d’obésité devient endémique, et bon nombre de soins de première intention comportent des facteurs médicaux purs, environnementaux et sociaux complexes s’ajoutant au stress des médecins et la dégradation de leur situation professionnelle. Ceci a pour effet de favoriser l’intérêt des patients pour les médecines alternatives et complémentaires parfois au détriment de la médecine conventionnelle. De la part des instances officielles, les avantages des unes sont mis en exergue et les inconvénient des autres exagérés. A vous de choisir lesquelles.
S’opposent souvent les dépenses exagérées médicamenteuses et technologiques de l’une et le manque cruel de validité scientifique des autres. Une nouvelle approche mixte, cherchant à conjuguer les meilleures connaissances de la médecine conventionnelle et complémentaires offrant une perspective d’unification dans une combinaison éclairée de ces différents modes de penser le soin.
La médecine intégrative est une médecine axée sur la guérison, qui tient compte de la personne dans son ensemble (corps, esprit et âme), incluant tous les aspects du mode de vie. Elle met l’accent sur la relation thérapeutique et a recours à toutes les thérapies appropriées, tant conventionnelles qu’alternatives 12
En premier lieu, elle tente, dans la mesure du possible de favoriser la guérison, en épousant la notion de corps ayant la capacité inhérente de guérir.
En deuxième lieu, elle est centrée sur le patient et la relation à celui-ci.
En troisième lieu, elle tient compte de l’environnement du patient, de son mode de vie sous tous ces aspects (nutritionnel, émotionnel, spirituel et culturel, fonctionnel et comportemental) en respectant les demandes et l‘acceptation du soin de la part des patients comme facteur déclenchant des modifications comportementales favorisant la compliance du traitement.
En quatrième lieu, elle a recours de façon adéquate à toutes les thérapies disponibles.
La médecine intégrative est un soutient pour les patients leur permettant de s’impliquer pleinement dans le processus de soin (la guérison c’est autrement plus complexe).
Le conflit devient dorénavant inutile et stérile entre la médecine conventionnelle et complète dans laquelle l’ostéopathie aurait sa place.
Références
[1] Principes directeurs pour la formation en médecine traditionnelle, complémentaire et alternative : principes directeurs pour la formation en ostéopathie. Organisation mondiale de la Santé 2010. ISBN 978 92 4 159966 5. (Classification NLM : WB 940).
[2] Décret n° 2014-1511 du 15 décembre 2014.
[3] Responsable de l'équipe biologie des systèmes et évolution INSERM U1001. Directeur de Recherches à l'INSERM et directeur de l'Ecole Doctorale Interdisciplinaire Européenne Frontières du Vivant Programme Liliane Bettencourt Centre de Recherches Interdisciplinaires (CRI). Faculté de Médecine Paris Descartes 24 rue du faubourg Saint-Jacques 75014 Paris, France.
[4] La valeur éducative de l’histoire des sciences – Paul Langevin – présenté par Evariste Sanchez-Palencia Méthode scientifique / Pratique scientifique et épistémologie – Octobre 2015
[5] Caravino, J. (2004). "un art paradoxal. La notion de disegno en Italie (XVe - XVIe siècle). Lharmattan.
[6] Giambattista Vico. De nostri temporis studiorum ratione. La méthode des études de notre temps. 1708.
[7] in ‘De l’antique sagesse de l’Italie’, 1710, trad Michelet (1835), édition B Pinchard, 1993, GF Flammarion, p77
[8] Alain Pons. 1981. « Giambattista Vico, Vie de Giambattista Vico écrite par lui même ; Lettres : La méthode des études de notre temps ; Présentation, traduction et notes par Alain Pons ». ed : Grasset.
[9] A. Damasio. L’erreur de Descartes. Odile Jacob. 1995
[10] ibid. Alain Pons,
[11] Ibid. Vico. De ratione
[12] Program in Integrative Medicine [homepage on the Internet]. Tucson, AZ: The University of Arizona;