Penser l’ostéopathie en mots plutôt qu’en maux.
L'Enfant prodigue chez les courtisanes ; Allégorie des cinq sens (autre titre). Anonyme. XVIe siècle.
Comment penser le corps avant de le panser ?
L’ostéopathie est entrée dans l’histoire en 1874 par la petite porte. Elle a su prospérer grâce à quelques cliniciens passionnés qualifiés d’hurluberlus par un mandarinat à la dogmatique dominante. A l’époque de la création de l’ostéopathie, la médecine officielle n’avait rien à voir avec celle d’aujourd’hui. La médecine occidentale s’est scientifisée grâce à une imprégnation culturelle cartésienne et un développement des domaines pharmaco-chimiques.
Encore trop souvent cloisonnée dans des spécialisations n’entretenant peu d’interactions entre elles, capable de grandes prouesses technologiques et thérapeutiques, perdant parfois ses qualités humaines par cette hyperspécialisation pour laquelle l’organe, la maladie et non le patient reste au centre du dispositif de soin.
Cette vision réductionniste et néanmoins nécessaire évince la dimension systémique – donc non limité à la médecine mais résolument interdisciplinaire - d’une problématique complexe et générale de santé publique.
Dans ses principes, l’ostéopathie a introduit le concept de globalité de l’être humain, entité indiscernable du point de vue physique, psychique et spirituelle ; d’autre part, le corps possède ses propres mécanismes d’autorégulation et, la structure et la fonction sont en relation réciproque créant une approche personnalisée du patient.
Cette approche thérapeutique a du mal à se faire entendre malgré un engouement récent probablement plus proche d’un effet de mode qu’une véritable reconnaissance. Certes, l’ostéopathie a été entendue mais pas vraiment écoutée. Les décrets récemment publiés sont-ils le résultat d’un plébiscite universel acquis ? Non, et les détracteurs sont de plus en plus virulents même parmi les ostéopathes, il suffit de lire les commentaires sur les récents agréments d’écoles d’ostéopathie sans compter les conflits corporatistes des différentes obédiences se revendiquant légitimes et garantes d’une véritable ostéopathie.
Les paradoxes de l’ostéopathie
L’ostéopathie revendique le droit de soigner voire même de guérir nos maux, avec parfois une liste non exhaustive de pathologies « fonctionnelles » et non « structurelles » diverses et variées[i] pour lesquelles elle serait à même de trouver LA cause de ces différentes atteintes.
Parfois dénués d’une certaine humilité, certains praticiens affirment guérir en une ou plusieurs fois, à l’issue d’une manipulation articulaire, ayant trouvé LA cause mécanique à la problématique de leur patient, comme si une pathologie ne pouvait pas être multifactorielle et nécessiter d’autres approches thérapeutiques.
De même comment peut-on justifier d’un suivi thérapeutique ou faire de la prévention lorsque l’on présente une liste énorme de pathologies fonctionnelles guerissable. A-t-on besoin d’être malade pour aller chez l’ostéopathe lorsque ces derniers se targuent de faire de la prévention ? il ne faut pas confondre médecine préventive et médecine détective, la première est fondamentalement liée à notre environnement, la deuxième éminemment médicale, diagnostique et technique. Soyons humble en tant que soignant de peur de passer pour des guérisseurs ou des gourous.
Comment peut-on affirmer que l’on va « replacer » le ménisque d’un genou, à l’aveugle et en externe, en une technique unique et rapide alors qu’une intervention arthroscopique nécessite des heures d’entrainement pour un orthopédiste ? Quelle crédibilité a-t-on à enseigner ou à rapporter de tels propos face à un chirurgien ? Ne parlons pas des affirmations encore trop présentes du type : « remettre en place les vertèbres » ou des techniques d’« aspiration du noyau » concernant les hernies discales exclues…
Ayons un discours audible et sérieux sachant qu’une hernie discale est un processus dégénératif long, d’origine métabolique, dû à des contraintes mal réparties au sein de l’ensemble du tissu conjonctif et osseux vertébral (en ne raisonnant qu’au niveau local).
Comment peut-on parler d’approche crânienne ou viscérale, d’une ostéopathie organisée en spécialités ou orientations alors que dans ses principes on parle de globalité ? Pourquoi donc sectoriser les pratiques ?
On à l’habitude de différentier l’ostéopathie non manipulative, dite « fonctionnelle », ce qui semble être un terme impropre - comme si le fait de poser les mains sur le corps n’avait aucun rapport avec la structure - à l’ostéopathie « structurelle », celle qui fait des manipulations vertébrales et articulaires, terme aussi impropre - comme si le fait de manipuler n’avait aucun rapport avec la fonction - or les manipulations ne sont-elles pas censées améliorer la mobilité articulaire ? Ne dit-on pas d’ailleurs « la structure gouverne la fonction » ?
Il existe un paradoxe lié à la technique manipulative vertébrale. En quoi le fait d’être médecin pour le patient lors de la pratique d’une technique non validée scientifiquement et qui n’apporterait aucun bénéfice, serait-il moins préjudiciable et plus efficace ? Toutes les évaluations scientifiques tentent à prouver que la technique ostéopathique manipulative vertébrale, que ce soit au niveau du rachis cervical ou lombaire dans le cadre d’algies correspondantes à ces zones, manquent cruellement d’efficacité prouvée et de fiabilité méthodologique.
Pourquoi continuer à les enseigner au sein des facultés de médecine ? Pourquoi le fait d’être médecin serait-il une garantie d’efficacité et d’innocuité ? La dangerosité invoquée, certes vraie, est protégée par un diagnostic médical précis mais est-ce le diplôme ou l’expérience qui garantie l’innocuité de la pratique ? Comment une instance ordinale pourrait-elle codifier et interdire une pratique censée être inutile et dangereuse à d’autres alors qu’elle ne l’interdit pas à ses membres ? Si la manipulation vertébrale est inutile et inefficace alors pourquoi ne pas interdire cette pratique à tout le monde ?
Mais peut-on résolument simplifier à outrance l’ostéopathie au point de la considérer uniquement à de simples techniques manipulatives rachidiennes ?
Pouvons-nous évoquer aussi l’ostéopathie « tissulaire » revendiquant une approche non manipulative des tissus, serait-ce une exclusivité ostéopathique ? D’autres types de pratiques ne travailleraient-elles pas sur le tissu ?
[i] Il suffit de consulter les sites internet de jeunes diplômés pour s’en rendre compte
Quels secrets révèlent le langage ostéopathique de son quotidien de perceptions sur les mécanismes de sa pensée ?
Les ostéopathes semblent avoir des difficultés à expliquer leur art, mais aussi des difficultés de compréhension naissent de la part des patients et des professionnels de santé. Comme dans tous les métiers, ils empruntent un jargon, sorte de code linguistique particulier ou vocabulaire propre à la profession, à la discipline ou à certaines activités qui se caractérisent par un lexique spécialisé inconnu, incompréhensible ou difficilement compréhensible pour les non initiés.
De l’évocation du « souffle de vie » à la « grande marée », ce langage, comme tout langage, est équivoque (un mot a plusieurs sens) et non univoque (un mot pour un seul sens). Il a une fonction de symbolisation. Le mot est un signe linguistique, il est graphique et phonique, le signe est institué, il n’est pas naturel mais issu d’une culture, et arbitraire ; c’est à dire qu’il n’y a pas de rapport entre le signifiant (le mot) et le signifié (l’objet).
Comme toute science, profession ou technique balbutiante, l’ostéopathie utilise des mots censés évoquer des concepts en se référent à d’autres concepts déjà connus. Le langage permet de relier les hommes, de conceptualiser, de transmettre des infos, de structurer son identité et sa spécificité professionnelle. C’est la notion de jargon-métier.
Le premier travail sémantique se fait à l’aide d’analogies. Classiquement, l’analogie met en relation deux connaissances abstraites et éloignées comme la perception ostéopathique de certains mouvements cycliques comparés à une vague.
D’après Douglas Hofstadter (Hofstadter, Sanders 2013), Toute pensée est analogie. Elle est le moteur et l'essence de la cognition. Chaque perception repose sur une analogie. Ce mécanisme inconscient, dicte nos choix sémantiques afin de comprendre notre environnement.
L’analogie exprime le rapport existant entre des choses ou entre des personnes qui présentent des caractères communs ; ressemblance, similitude. Point commun à des choses et qui crée leur ressemblance. Action qui détermine l'apparition dans la langue de nouvelles formes à partir de correspondances qui existent entre des termes d'une même classe. Def Larousse
Chez l’enfant, les concepts se construisent progressivement se développent à partir d’expériences singulières, ce sont les noyaux de catégories qui vont émerger et se développer tout au long de la vie. La catégorisation, c’est la reconnaissance d’entités qui nous environnent. Lorsque l’on ne connaît pas un objet, ou lorsque l’on découvre une perception, on se réfère à ce qu’on connaît. Le nouveau évoque le familier, comme la perception de « vagues » en ostéopathie. Le langage est porteur d’analogies et de fabrication de concepts. La meilleure façon de transmettre des idées c’est à travers des analogies. Les catégories ne sont jamais figées, nous passons constamment de catégories concrètes vers des sens métaphoriques et abstraits. A titre individuel, et encore plus dans une sphère professionnelle, nous créons des catégorisations et des concepts et c’est ce qui rend difficile la communication entre les personnes et les métiers. Le langage c’est de la culture en mots.
Il existe une tendance à oublier que l’ensemble de la science est lié à la culture humaine en général, et que les découvertes scientifiques, même celles qui à un moment donné apparaissent les plus avancées, ésotériques et difficiles à comprendre, sont dénuées de signification en dehors de leur contexte culturel.
Selon Idriss Aberkane, toute révolution, toute idée de génie, passe par trois étapes :
- Elle est considérée comme ridicule et irréalisable
- Elle est considérée comme dangereuse
- Elle est considérée comme évidente
L’ostéopathie est passée par les deux premiers stades, le passage du troisième stade nécessite recherche et développement.
« Keep it pure, boys ! » Je ne suis pas sur que le fondateur ait voulu en disant cela qu’il nous est interdit de faire évoluer l’ostéopathie. Est-ce que cette maxime veut dire : « Restez figés, ne réfléchissez pas, et suivez mes principes à la lettre, ne changez rien, ne faites rien évoluer de peur de vous perdre ? »
Eminent avant-gardiste, il n’aurait probablement pas été contre les principes et les qualités inhérentes à la recherche que sont la curiosité, l’émerveillement, la créativité et l’humilité.
La devise de la recherche devrait être “KICK” pour “Keep It Crazy, Kid!” car il s’agit bien de disruption et d’exploration pour lesquelles la créativité, la folie et la fraîcheur d’esprit d’un enfant sont bénéfiques, et la devise du développement devrait être “KISS” pour “Keep It Simple, Stupid!” car il s’agit alors d’exploitation, de simplification, de rigueur et plus de créativité pure.
Chaque monde crée est unique. L’analogie est le moteur et l’essence même des concepts et de la catégorisation.
La tendance naturelle et spontanée est de penser qu’il existe une forme de vérité ou de réalité du monde tel qu’il est, qu’il existe une réponse exacte, donnée par une autorité. A chaque question, il existerait des experts capables de donner des affirmations définitives.
Par exemple, Combien de sens l’être humain possède-t-il ? La réponse spontanée est de dire cinq sens, néanmoins plus personne dans le monde scientifique ne parle de façon dogmatique des cinq sens. Les termes de nociception, proprioception, thermoception étoffent la catégorie « sens ». La façon de concevoir notre perception de notre environnement est unique et le fruit de nos expériences corporelles.
Au cours de l’apprentissage, les savoirs ne se transmettent pas, seules les informations se transmettent. L’information devient un savoir si elle rencontre l’expérience personnelle du sujet. Elle devient sens par rapport à son expérience, c’est devenu connaissance, c’est à dire en rapport à son expérience. L’expérience de l’apprentissage passe par des phases d’ « essais-erreurs » afin d’obtenir un consensus des pairs.
La science va sans cesse se raturant elle-même. Ratures fécondes.
L’ostéopathie comme micro-domaine de pensée échappe-t-elle à l’analogie structurante pour appréhender le monde de ses perceptions ?
L’ostéopathie est une thérapie qui utilise la sensorialité, en particulier le toucher afin de concevoir le corps du patient et d’en avoir une représentation mentale. Cette représentation est propre au sujet palpant et caractéristique du sujet palpé. Cette interrelation subjective n’a rien d’une science exacte, d’humain à humain, sans adjuvant ni technologie venant valider, ni quantifier, scientifiquement cette approche diagnostique et thérapeutique.
Qu’en est-il d’autres approches liées à la sensorialité ?
Faute de techniques expérimentales appropriées (quoi que...cf article), la compréhension des mécanismes de la perception tactile repose sur des conjectures plus que sur des faits établis. Les structures des organes sensoriels et leurs connexions sont établies grâce à l’anatomie et l’histologie, on ne peut pas en dire autant de leur fonction.
Elle est abordable de façon indirecte par les réponses verbales ou comportementales humaines. L’approche sensorielle, objet de multiples variations interindividuelles, vient s’ajouter au fait que la perception (gustative, olfactive, tactile) dépend autant de l’observateur que de l’objet perçu.
Nous disposons de moyens d’investigations extraordinaires permettant une approche multidisciplinaire de notre sensorialité. Il n’existe pas d’observateur standard (ni de patient standard). Il nous faut inventer toute une sémantique, un « parler vrai », une culture commune scientifique, qui nous permettrait de considérer à la fois la réalité objective des objets et celle du sujet percevant comme deux facettes d’une même réalité.
C’est dans la langue que nous allons chercher des objets du monde, en considérant que la langue est une mémoire sociale, et que dans son réseau sémantique elle a sédimenté les visions du monde produites par la culture.
Le sens olfactif
Des auteurs (Urdapilleta I. et al. 2006) ont demandé à des personnes de sentir des odeurs florales et de verbaliser tout ce qui se passait dans leur tête. Ils ont rapporté plus de mille dénominations avec des formes syntaxiques variées (mots, adjectifs, expressions, phrases). Ces dénominations furent ensuite classées en catégories sémantiques dont 53% en relation à des objets, 18% en relation à d’autres catégories sensorielles, 17% en une valeur hédonique et le reste en rapport à des intensité ou des souvenirs personnels. La représentation des odeurs est celle de la source imaginée et reflète une vision sociétale et forcement liée à la culture et à la mémoire. Elle renvoie à des objets, des lieux ou des usages fait en rapport à l’odeur perçue.
D’autres auteurs (manetta 2007) font état de références olfactives faisant appel à d’autres domaines conceptuels, 60% de métaphores et d’analogies de lieux, de temps, conceptuelles et existentielles (enfance, bonheur), autobiographiques (c’est un peu la madeleine de Proust). Métaphores et analogies permettent d’exprimer au mieux ce qui semble impossible à exprimer lexicalement.
Certains peuples, comme les Serer Ndut du Sénégal, emploient le terme de acidic pour qualifier l’odeur de singes, de tomate et des esprits, donnant une représentation spirituelle à une odeur (Classen C 1994). Les noms des odeurs sont mal connus parce que nous n’avons pas l’habitude de mémoriser et d’encoder des associations nom-odeur, ce qui peut se modifier avec l’apprentissage et l’entrainement. C’est un langage idiosyncrasique et peu consensuel, une même odeur pouvant être identifiée par des noms différents selon les personnes.
En matière d’odeurs, l’étendue du champ d’étude s’agrandit démesurément du fait qu’il s’étend à la sensorialité toute entière, aux représentations mentales multisensorielles et mémorielles et, d’autre part, les techniques d’exploration et les modèles de compréhension neuroscientifiques disponibles n’ont pas encore atteint le niveau de performance nécessaire.
Le nez d’un parfumeur n’est pas plus long qu’un autre ; il est juste mieux éduqué !
Le sens gustatif
Le goût apparaît plutôt comme un système discriminateur que catégorisateur, toutes les molécules étant discriminables par le système gustatif. Le rôle de la gustation n’est pas de classer les goûts, il s’agit de discriminer ce qui semble être comestible et non dangereux. Il existe une multitude de saveurs sans noms et inconnues.
Les polymorphismes génétiques, sources de différences interindividuelles des perceptions quantitatives et qualitatives, qui permettent de comprendre que, dans aucun groupe humain il n’a pu émerger de terme consensuel pour désigner les saveurs perçues différentes par chacun. S’il n’existe pas de consensus sensoriel, cela dénote l’impossibilité d’un consensus sémantique.
Cependant, chez les oenologues, les meilleures performances de discrimination à l’aveugle proviennent de ceux qui ont reçu une formation d’experts (apprentissage expérimental et théorique) que de ceux qui ont appris par compagnonnage (apprentissage expérientiel). Cette différence provient d’un apprentissage plus consensuel sur les termes liés au vin que le sens de ceux-ci. La nature de notre perception n’est pas décrite par les mots sucré, salé, amer, elle est seulement identifiée.
Mille et une saveurs et seulement quatre mots pour le dire.
En gustatif, l’accord sémantique se fait sur l’objet chimique, non sur la perception qui est indescriptible et essentiellement incommunicable. Les connaissances ou croyances sont bien stabilisées dans la mémoire du sujet, mais peuvent se modifier sous l’effet de l’expérience ou de l’apprentissage. (Richard 2005)
L’analogie est au cœur de la sensorialité, de l’art thérapeutique, quel qu’il soit, nous devons faire un effort linguistique afin d’être au plus précis tout en gardant cette richesse perceptive résolument incommunicable mais « palpable ». Combien d’enseignants disent à leurs élèves : « mets les mains, et sent avant de discuter ! » aucun intellectuel, scientifique, ou spécialiste de quoi ce soit ne peut comprendre s’il n’a pas mis les mains.
Personne ne conteste la sensorialité hyper développée et le raffinement des parfumeurs, des œnologues, des peintres, des sculpteurs et des grands cuisiniers ; érigée en art, toute une industrie florissante repose sur cette sensorialité.
L’ostéopathie est expérientielle et sensorielle avant tout, pourra-t-on dire un jour que c’est un art ?
Références
Douglas Hofstadter, Emmanuel Sanders. L’analogie au cœur de la pensée. Odile Jacob. 2013
Prigogine I. Stengers I. (1986) La nouvelle alliance. Ed : Points Seuil.
Idriss Aberkane. Economie de la connaissance. Fondation pour l’innovation politique. 19 mai 2015.
Victor Hugo. L’Art et la science. Actes Sud, 1985, p. 21.
Lahlou. 2007. L’exploration des représentations sociales à partir des dictionnaires. In : méthodes d’études de représentations sociales (J.C. Abric, ed). Eres. 37-58.
Urdapilleta I. et al. 2006. The mental context for the description of odors : a semantic space. Eur Rev Appl Psych. 56 (4). 261-271.
Manetta C. et al. 2007. Catégorisation du langage descriptif et du langage figuré dans l’expérience des parfums complexes. Psychologie française. 52 (4). 479-497
Classen C et al. 1994. Aroma. The cultural history of smell. Routledge. London
Faurion 1988. Naissance et obsolescence du concept de quatre qualités en gustation. Journal d’agriculture traditionnelle et de botanique appliquée. 35, 21-40.
Richard J.F. 2005. Les activités mentales : de l’interprétation, de l’information à l’action. 4e ed, Armand Colin. Paris.